Syndrome général d’adaptation, le stress est l’une des réactions de l’organisme soumis à des pressions environnementales. Cette pathologie, devenue courante dans le monde actuel, se manifeste par un ensemble de symptômes qui débute dans le cerveau, activant la production de cortisol dans celui-ci. Les glandes surrénales produisent donc en premier du cortisol qui agit à son tour sur le cortex cérébral et l’hippocampe. Et pourtant, ces deux zones du cerveau sont primordiales : le premier, le cortex cérébral, est le centre où se produit le stress (immobilisation, attaque, fuite, …) tandis que le second, l’hippocampe, est le centre qui agit contre ce stimulus stressant et assure donc la régulation. Or, si la production de cortisol est trop forte, le stimulus stressant produit ne peut plus être régulé par l’hippocampe qui se trouve être saturé, ainsi, le stress envahit le cerveau. L’amygdale, le cortex préfrontal, l’hippocampe et le cortex cingulaire antérieur sont donc atteints et les réactions nerveuses et les sensibilités émotionnelles font leur apparition.
Le stress se manifeste différemment selon les personnes, mais généralement, on peut classer les symptômes liés à cette pathologie en quatre groupes bien distincts : les symptômes physiques, les symptômes mentaux, les symptômes émotionnels et les symptômes comportementaux. Les symptômes physiques, les plus courants, se caractérisent par la fatigue, l’insomnie, les manques d’appétit, les céphalées, les tensions musculaires, le souffle court et les vertiges. Les symptômes mentaux, quant à eux, se manifestent par l’hésitation lors des prises de décision, la chute de capacité de mémorisation, le manque d’attention et de concentration engendrant la multiplication des erreurs.
Mais les signes de stress les plus visibles par l’entourage sont les symptômes émotionnels et les symptômes comportementaux. En effet, sur le plan émotionnel, les personnes stressées sont facilement irritables, manquent de confiance en elles-mêmes, sont de nature inquiète et anxieuse, et/ou taciturnes et manquent de libido. Par ailleurs, elles sont désorganisées, fréquemment absentes, pessimistes, aiment bien s’isoler, et présentent des difficultés relationnelles ainsi que des comportements compulsifs comme la consommation abusive de tabac, d’alcool, de drogue, de chocolat, de sucrerie, de caféine, etc.
Avec l’homéopathie, le traitement efficace est déterminé en fonction de l’origine du stress.
Le stress n’est pas uniquement lié au rythme de vie et à l’environnement, il peut apparaître à la suite d’évènements ou de situations inhabituelles, par exemple la veille des examens ou lors des chocs affectifs (perte d’un être cher, divorce, etc). L’homéopathie est idéale pour traiter ces stress passagers qui sont souvent gênants. Contre les angoisses lors des examens par exemple, Gelsemium sempervirens est le plus adapté. Et contre les stress occasionnés par des chocs émotionnels, Arnica montana est le remède le plus efficace. Et enfin, pour ceux qui doivent affronter une situation difficile comme la prise de parole en public par exemple, Ambra grisea ou trois prises de deux granules de Staphysagria 9 CH par jour peuvent les aider à vaincre leur stress et leur timidité.