Peu de temps après sa création, l’homéopathie divise le monde médical, opposant ainsi les partisans d’une thérapeutique novatrice et moins agressive à des praticiens sceptiques et peu enclins au changement. Rapidement, de nombreux médecins s’insurgent et affirment haut et fort que les conclusions établies par Hahnemann à l’issue de ses différentes expériences ne s’avèrent guère probantes. Au cœur de la controverse, on retrouve principalement la théorie de la dynamisation qui, pour la vaste majorité des contemporains d’Hahnemann, ne peut nullement être corroborée par la logique scientifique. Néanmoins, après la disparition du médecin allemand en 1843, quelques uns de ses collègues convaincus par les multiples guérisons dont ils ont été témoins choisissent de perpétuer la tradition hahnemannienne en optant à leur tour pour une nouvelle méthode thérapeutique.
Aujourd’hui, l’homéopathie ne cesse de défrayer la chronique malgré de nombreux résultats qui peuvent difficilement être remis en cause. Au fil des années écoulées, des milliers de praticiens et de patients du monde entier ont choisi de faire confiance à une forme de médecine dont l’efficacité thérapeutique ne faisait pour eux aucun doute. Soulagés de leurs maux les plus tenaces, ils sont des milliers à avoir opté de manière définitive pour une méthode thérapeutique capable de leur apporter une guérison physique et mentale réellement durable. Mais bien que les adeptes de l’homéopathie soient de plus en plus nombreux, la controverse ne cesse de diviser les esprits et de susciter de nouveaux débats. Qualifiée il y a quelques années de pseudo-science et de charlatanisme, l’homéopathie s’est retrouvée à maintes reprises sur le banc des accusés malgré une efficacité qui peut être démontrée sans difficulté.
Une méthode de traitement qui repose sur des observations, des expérimentations et des études cliniques fiables
L’homéopathie a souvent été critiquée à cause du manque d’études cliniques capables de mettre en valeur son efficacité thérapeutique réelle. Ainsi, il a souvent été dit que, contrairement à l’allopathie, l’homéopathie était une méthode de traitement purement empirique qui ne s’appuyait que sur une série d’observations et d’expériences somme toute peu concluantes. Or, il est important de savoir qu’à l’époque à laquelle l’homéopathie fut mise au point par Hahnemann, les remèdes traditionnellement utilisés pour soigner les maladies n’étaient alors prescrits qu’en fonction de leur seule réputation, sans qu’aucune étude particulière n’ait contribué à établir leur efficacité thérapeutique. En testant ses remèdes sur lui-même ainsi que sur plusieurs de ses patients, Hahnemann fut le premier à découvrir l’action dynamique des médicaments sur l’organisme, ouvrant ainsi la voie à l’étude pharmacodynamique des principes actifs qui devait réguler l’élaboration des médicaments allopathiques deux siècles plus tard.
L’homéopathie est donc l’une des premières méthodes de traitement ayant fait l’objet d’observations et d’expérimentations fiables, et ce tant sur des sujets sains que sur des sujets malades. Bien entendu, compte tenu du manque de moyens techniques de l’époque, Samuel Hahnemann n’était pas en mesure de prouver de manière scientifique que sa théorie était fondée. En conséquence, il lui fallut se contenter de ses propres observations et expériences afin d’étayer sa thèse. Néanmoins, grâce aux immenses progrès effectués depuis, plusieurs études cliniques fiables ont pu être menées sur des centaines de sujets différents afin d’établir l’efficacité des remèdes homéopathiques. Ainsi, avec les nombreuses preuves dont on dispose aujourd’hui, il est possible d’avancer avec certitude que l’homéopathie est bien plus qu’une médecine empirique ne reposant que sur un ensemble d’expériences douteuses ou révolues.
Une méthode de traitement dont l’efficacité est réelle
Bien que l’homéopathie soit une méthode de traitement utilisée par des milliers de patients à travers le monde, il est habituel d’entendre que son efficacité thérapeutique n’est pas réelle. En somme, en suivant quelques instants cette logique, il serait possible de comparer les remèdes homéopathiques à de simples placébos dont l’action thérapeutique ne serait que psychologique. Or, le placébo étant par définition un produit pharmaceutique totalement inactif, il en ressort bien évidemment qu’aucune guérison réelle ne peut être obtenue par le biais d’une telle substance. Pourtant, force est de constater qu’au fil des années et des siècles qui se sont écoulés, des milliers de patients ont été guéris d’affections aiguës, de maladies chroniques et de pathologies lourdes grâce à l’utilisation de remèdes homéopathiques. Et si l’homéopathie ne saurait être réduite qu’à une simple placébothérapie, cela reviendrait donc à dire que ces diverses pathologies n’étaient guères réelles dès le départ, ce qui bien entendu est plus qu’improbable.
Il est donc évident que l’homéopathie ne peut être réduite qu’à une simple placébothérapie conditionnée par la seule rémission psychologique. S’il est vrai que certaines maladies relèvent de l’hypocondrie, il est aussi vrai que la grande majorité des pathologies dont souffrent les malades sont bel et bien réelles. En conséquence, dans le cadre du traitement d’affections véritables, l’utilisation de placébos s’avère totalement inefficace, sachant que la maladie ne peut être traitée qu’à l’aide de remèdes appropriés. Comment expliquer alors que les remèdes homéopathiques parviennent à venir à bout d’affections respiratoires graves, de troubles cardio-vasculaires, de maladies osseuses et de troubles gastro-intestinaux, des maladies sérieuses qui nécessitent l’utilisation de traitements réels ? Cela fait plusieurs années maintenant que de nombreux malades affirment avoir été définitivement débarrassés de ces maux grâce à l’homéopathie. En outre, ces diverses guérisons ont également pu être constatées par des praticiens avertis dont l’expérience et le professionnalisme sont difficilement contestables.
Une méthode de traitement qui repose sur la dynamisation de ses substances actives
L’une des bases de l’homéopathie étant la dynamisation, il a souvent été mentionné que les hautes dilutions auxquelles les remèdes élaborés étaient soumis annulaient toutes les propriétés curatives des principes actifs utilisés.
C’est justement pour combler cette lacune que la dynamisation des substances actives, c’est-à-dire le recours à des succussions spécifiques après chaque dilution, fut mise au point par Hahnemann. Ainsi, malgré le très faible pourcentage de substance active subsistant au terme des dilutions effectuées, les vertus thérapeutiques du remède ne s’en retrouvent en fait qu’amplifiées grâce à l’imprégnation du principe actif dans le solvant utilisé. Et c’est d’ailleurs cette imprégnation qui confère aux remèdes tout leur pouvoir curatif en dépit des nombreuses dilutions, alors même que les scientifiques affirment qu’aucune molécule ne peut alors être dissociée du solvant. Qualifiée de charlatanisme à cause de la dynamisation, l’homéopathie n’en demeure pas moins efficace en termes d’action thérapeutique. En outre, on sait maintenant que seuls les médicaments hautement dilués sont aptes à traiter de manière appropriée les affections chroniques, ce qui prouve donc que le principe de dynamisation repose bien plus que sur de simples conjectures.
Une méthode de traitement capable d’allier tradition et innovation
Lorsque Samuel Hahnemann définit les principes fondamentaux sur lesquels repose homéopathie, il préconise de ne pas consommer les remèdes préparés avec du sucre afin de ne pas réduire leur efficacité. Il conseille également de ne pas tarder à les consommer après leur préparation de sorte à ce que les malades puissent profiter pleinement de leurs propriétés curatives. Or, les granules et les globules qui sont désormais fabriqués au sein des différents laboratoires contiennent une certaine proportion de sucre et ne sont bien évidemment pas destinés à être consommés par les malades de manière immédiate. Pour ces raisons précises, il a souvent été dit que l’homéopathie telle qu’on la connaît aujourd’hui ne peut nullement être comparée à la méthode thérapeutique initiée par Hahnemann à la fin du 18ème siècle.
Bien entendu, il est évident que par rapport à l’ensemble des progrès médicaux accomplis au fil des ans, l’homéopathie a elle aussi pu bénéficier des nombreuses recherches nécessaires à son perfectionnement. Ainsi, les quelques modifications ayant été opérées ne peuvent nullement être considérées comme une entrave à son efficacité, mais bel et bien comme un vecteur d’amélioration ayant permis à des milliers de patients de profiter à leur tour d’une thérapeutique extrêmement bénéfique pour la santé. En effet, sans ces innovations, il aurait été difficile de pouvoir produire des remèdes en plus grande quantité afin de pouvoir satisfaire une demande de plus un en plus importante. Il est toutefois essentiel de ne pas perdre de vue que l’homéopathie telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui repose toujours sur les principes de similitude, de dilution et de dynamisation crées par Hahnemann. De même, les remèdes homéopathiques sont toujours élaborés à partir des souches testées par le praticien allemand, et ce dans le plus grand respect de la tradition qu’il a léguée. En outre, ces quelques modifications ne signifient en rien que l’efficacité thérapeutique des médicaments homéopathiques s’avère diminuée ou réduite à néant.
Une méthode de traitement qui apporte une réponse rapide et appropriée
On a longtemps pensé que l’homéopathie était une méthode de traitement qui n’agissait qu’au bout d’un longs laps de temps et qu’elle était en conséquence beaucoup trop lente pour que les malades puissent espérer obtenir un soulagement rapide. Il est aujourd’hui certain que cette croyance est erronée sachant que les remèdes homéopathiques sont très souvent prescrits dans le cadre de traitements d’attaque destinés à guérir la maladie de manière rapide. Dans cette mesure, il est possible d’affirmer que les premiers résultats apparaissent toujours sans tarder, de sorte à ce que le malade puisse vite se sentir soulagé. En ce qui concerne les affections chroniques, le soulagement intervient également assez rapidement même si les résultats définitifs ne sont visibles qu’après un traitement spécifique, ce qui ne diffère donc guère du schéma de traitement classique suivi en allopathie.
Enfin, il a aussi été dit que l’homéopathie pouvait constituer un véritable danger pour la santé et la survie des patients dans la mesure où elle empêcherait ces derniers d’avoir recours à des traitements réellement aptes à les soigner. Ainsi, dans le cadre du traitement de pathologies lourdes et sévères, on a souvent laissé entendre que cette méthode thérapeutique s’avérait dangereuse à cause de son incapacité à agir de façon appropriée sur la maladie. Pourtant, il ne faut pas oublier que l’homéopathie n’a jamais prétendu venir à bout de ce type de pathologies puisque, dans ce genre de cas, elle intervient plutôt de manière complémentaire afin d’optimiser l’efficacité des traitements allopathiques et diminuer les effets secondaires qu’ils engendrent inévitablement.
En conséquence, les remèdes homéopathiques doivent alors être utilisés dans le cadre d’un traitement d’appoint destiné à compléter l’action du traitement allopathique suivi. En somme, lorsque l’homéopathie est utilisée de manière judicieuse avec le respect des différents paramètres qui doivent être pris en considération, elle ne peut jamais s’avérer nocive pour l’organisme. Au contraire, elle est toujours apte à apporter au-delà du soulagement immédiat des réponses thérapeutiques appropriées qui permettent une guérison et un bien-être des plus durables.