La dacryocystite est l’inflammation du canal et du sac lacrymaux, situés entre l’angle interne de l’œil et du nez. Parfois, le sac lacrymal s’inflamme et s’enfle visiblement. Cette inflammation peut être suppurée et douloureuse. Chez le nouveau-né, la pathologie est généralement due à un retard de l’ouverture de l’orifice nasal du canal lacrymal, qui devait se faire dans le premier mois de sa vie. Les larmes ne s’évacuent pas du sac lacrymal et restent dans l’œil, ce qui favorise la multiplication des bactéries, causant une inflammation. Le médecin traitant ou le pédiatre sera donc amené à presser le nez ou la joue de l’enfant pour en évacuer le pus, afin qu’il n’obstrue pas le canal lacrymo-nasal.
Le premier signe révélateur d’une dacryocystite est un larmoiement continu. Lorsque l’infection s’installe, le patient ressent des douleurs lancinantes accompagnées d’une fièvre modérée. Quelquefois, un abcès se forme et la suppuration devient blanchâtre tout en ramollissant l’enflure. La dacryocystite se présente sous deux formes. Dans un cas aigu, on constate une tuméfaction rouge du conduit lacrymo-nasal, chaude et douloureuse accompagnée d’un larmoiement.
En général, le traitement d’une dacryocystite est composé d’antibiotiques. Comme il s’agit d’une pathologie dont le symptôme principal est le larmoiement, le remède homéopathique d’attaque est Calendula Officinalis à dilution 3 DH. Calcarea Sulfurica 4 Ch ou 5 CH, 5 granules à raison de trois fois par jour, est préconisé pour combattre l’infection purulente et stopper la prolifération des bactéries. Straphysagria 15 CH à 30 CH est aussi prescrit dans les cas de dacryocystite récidivante, en 1 dose par semaine durant 3 mois.
Une personne qui ressent une fatigue oculaire ou des picotements aux yeux doit systématiquement consulter un ophtalmologue, qui est le seul habilité à diagnostiquer une dacryoscystique. Pour savoir si un nourrisson a la dacryocystite, placer un mouchoir tour à tour sur l’un de ses yeux. S’il pleure systématiquement, c’est le signe qu’il a du mal à voir avec un seul œil, et la consultation auprès d’un pédiatre est alors urgente pour avoir un diagnostic. Si après le traitement homéopathique, les symptômes ne disparaissent pas, il est fortement recommandé de voir un médecin spécialiste.