Le condylome est une maladie cutanée qui atteint généralement les organes génitaux. Classée parmi les infections sexuellement transmissibles, cette pathologie est causée par le virus du papillome humain. Diagnostiqué à l’œil nu par le médecin, le condylome peut faire l’objet d’une biopsie lorsqu’il existe des doutes sur sa nature. Les personnes sexuellement actives dès leur jeune âge sont par ailleurs plus souvent sujettes à la maladie. Un système immunitaire défaillant favorise également l’apparition du condylome.
Après les périodes de contamination et d’incubation, le condylome se manifeste par l’apparition de verrues au niveau des organes génitaux externes. Chez l’homme, ces verrues sont surtout visibles sur le scrotum tandis que chez la femme, elles sont présentes sur la vulve. Dans certains cas, les excroissances peuvent apparaître au niveau du vagin et du col de l’utérus. Dans d’autres cas, l’anus et l’urètre peuvent aussi être atteints.
Pour traiter les lésions, il convient d’avoir recours à Cinnabaris 5 CH à raison de 5 granules trois fois par jour, et ce notamment lorsque les condylomes sont rouges vifs et qu’ils saignent au moindre contact. Quand les condylomes se situent au niveau des orifices, il est recommandé de prendre 5 granules de Nitricum Acidum 5 CH trois fois par jour. En cas de verrues irritantes et douloureuses, notamment en cas de saignements gynécologiques, le principal remède indiqué est Sabina 5 CH, à raison de 5 granules 3 fois par jour. Pour compléter ces traitements, il est possible de prendre 5 granules de Thuya occidentalis 5 CH trois fois par jour. Une rétention hydrique associée au condylome requiert une prise hebdomadaire de Natrum sulfuricum 9 CH, de Mercurius solubilis 15 CH ou de Mercurius Corrosivus.
Si malgré l’administration des remèdes homéopathiques, les verrues persistent ou s’aggravent, il est primordial de consulter un médecin. En effet, chez la femme, le condylome peut conduire à des lésions précancéreuses lorsqu’elles se situent au niveau du col de l’utérus. Par ailleurs, une relation sexuelle à risque et non protégée doit également faire l’objet d’un dépistage.